Episode 9 du podcast Sons Rouges et Noirs (février 2018)
A écouter et télécharger en cliquant ici
Un assistant de service social passé par Nuit Debout présente ses réflexions sur l’engagement et le travail social
Présentation :
Bonjour à toutes et à tous et bienvenu dans le 9ème numéro des Sons Rouges et Noirs, le premier numéro de cette année 2018. Il est vrai que j’ai un peu traîné avant de le sortir, parce que j’ai changé de boulot et j’ai déménagé, mais je reste toujours dans le social et dans le 93
Au niveau des actualités ça bouge pas mal dans le travail social par chez nous, parce qu’on en a gros : ça se mobilise pour les secteurs de l’hébergement et du logement, pour la psychiatrie, pour défendre les personnes dites « migrantes », ça se mobilise aussi pour les EHPAD, et contre les magouilles de NEXEM. Pour info NEXEM c’est le MEDEF du travail social, et leur grande passion c’est de péter les conventions collectives et les droits des salariés, tout en ouvrant les secteurs sociaux aux logiques marchandes.
Face à cette multitude de fronts ouverts une commission de mobilisation du travail social est en train de s’activer et rassemble des travailleurs et des travailleuses de nombreux secteurs, des militants, des syndicalistes et des gens sans carte mais avec beaucoup de motivation. Après une première mobilisation le 24 janvier 2018 à travers 2 actions « coup de poing » comme on dit, on s’achemine vers un appel à la grève générale le 14 février, avec des préavis déposés par les syndicats, et une manif dans Paris, ce sera l’occasion de faire une belle balade en amoureux pour la St Valentin, et si vous êtes célibataire les mobilisations c’est un super moyen de rencontrer plein de gens sympa.
C’est un peu ce que m’a raconté Gaël, un copain assistant de service social, qui a longtemps travaillé dans des collèges avant de changer récemment de poste. Il est assistant social, fonctionnaire anarchiste, je l’ai rencontré pendant Nuit debout. Je suis allé lui demander qu’il nous parle de son parcours, de son engagement, et du plaisir qu’il a pris à manifester contre la loi travail.